Pour quels moyens pour quelles utilisations ?

Les prestataires de soins de santé du monde entier sont confrontés à un défi unique : la nécessité d’améliorer les résultats pour les patients tout en maîtrisant les coûts humains et financiers.

Pour relever ce défi, l’apparition numérique dans les soins de santé s’appuie sur une riche base de données en intégrant l’internet, la domotique, l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique.

Les moteurs de recherche dénombrent une demande croissante de gestion des maladies chroniques, dégénératives pour une population vieillissante :  Alzheimer, Parkison, sclérose en plaque maladies cardio-vasculaires. De grands progrès technologiques permettent à l’information de circuler sans filtre et de façon accessible ; ils offrent ainsi aux patients la possibilité de prendre le contrôle dans une certaine mesure de leur expérience-santé.

L’intérêt, nous l’avons compris est de conduire à des améliorations dans les diagnostics, la prévention et la thérapie des patients, permettant ainsi aux soignants d’utiliser une approche fondée sur des preuves factuelles ayant pour but d’améliorer les décisions cliniques.

Les interactions en temps réel permettent à un médecin ou une équipe médicale, de surveiller un patient à l’instant « T » au lieu d’avoir un suivi plus sporadique. La démonstration de l’utilisation de l’application Doctolib est un véritable succès. Elle se révèle être l’outil indispensable à la bonne gestion des prises en charge face à la COVID 19 avec pour exemple une hausse de 55 % du nombre d’actes recensé sur une dizaine de jours lors de la 3ème vague de la pandémie. On peut y voir d’ores et déjà différents gains, une optimisation de l’intelligence opérationnelle garantissant une utilisation efficace des ressources et des services de santé fournis par le système numérique, optimisant ainsi les coûts.

L’apparition de multiples plateformes donnent donc un exemple remarquable de possibilité de prise en charge offerte en posant néanmoins la question de leurs limites.

Par exemple comment interpréter, s’approprier un diagnostic, un programme alimentaire ou sportif donné par un interlocuteur virtuel nommé « Chatbot » ? Qu’en est-il de la prise en charge psycho-émotionnelle, de la réponse sur mesure, ou celle du partage ? En témoigne la lecture et la prise en charge d’une analyse biologique spécifique dont sa pertinence s’inscrit dans la connaissance globale du patient.

Données privés : la limite des possibilités

De plus, un facteur majeur entrave considérablement le plein potentiel de ce nouveau mode de prise en charge.

En effet, les paiements basés sur des procédures digitalisées, telles que Pay pal, Lydia… font appel à des sources de données disparates, sans une véritable adoption de normes d’utilisation de ces données, l’humain devient alors un produit lors de l’utilisation gracieuse des services. La sécurité des données et les problèmes de confidentialité, de plus entravent l’utilisation efficace pour tous, des informations de santé maximisant en priorité une industrie pharmaceutique globalisée. L’humain accuse ainsi une dette technique grandissante.

Un meilleur remède

Gardons à l’esprit l’objectif : améliorer la qualité de vie et sauver des vies !

L’utilisation d’un fournisseur de soins de santé intelligent, capable de fournir des soins de santé basés sur la valeur et une expérience patient, ne peut jamais remplacer le médecin et d’autres professionnels de santé. La machine ne peut donc devenir l’acteur primordial dans la santé digitalisée l’accompagnant humain restant le facteur principal dans toute démarche curative. Aujourd’hui de leur côté, les patients témoignent de plus en plus d’un comportement d’acteur et de responsable avec leur santé.

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